dimanche 30 juin 2024

Green blood


 

How to revolutionize this,

how to revolutionize that,

my head tells me, too many times,

my words scream, under my roof.


I am not made of wood but of flesh,

just a weak man in trouble,

yet I wish to defend the Earth

from its belly to the stratosphere.


Dreams fill my head,

visions of conquest,

let love be our only quest,

but each morning, my dreams fall to pieces.


So I close my eyes, tired of being here,

life is not about choices,

whether from your mother or not,

you must obey the laws.


Everything is written in books,

walk straight, don't be drunk,

be like this and not like that,

but above all, don't be you.


Sometimes I'm silent, sometimes I scream,

a thousand images jostle in my head,

why hatred, why war,

look at us, we are all brothers!


Strip off your clothes, get naked!

Where's the difference, tell me, asshole!

Whether you're poor or a king,

the trouble is in your mind!


Now that you know all this,

whether you're Putin or Donald,

deflate your ego, become yourself,

a simple human, carnival!


Thus the Revolution begins,

in consultation, not action,

recognize the Earth flows within us,

and its green is our mother.


Sang vert

 



Comment révolutionner ceci

comment révolutionner cela

c'est ce que me dit ma tête, trop de fois,

c'est ce que crie mes mots, sous mon toit.

 

Je ne suis pas fait de bois mais de chair

je ne suis qu'un faible homme en galère

et pourtant moi, je voudrais défendre la terre

de son ventre, jusqu'à la stratosphère !

 

J'ai des rêves plein la tête

j'ai des idées de conquête

Que l'amour soit notre seule quête

mais dès le matin mes rêves tombent en miette.

 

Alors je ferme les yeux, lassé d'être là

la vie n'est pas une question de choix

que tu sois de ta mère ou pas

tu dois te conformer aux lois.

 

Tout est déjà écrit dans les livres,

marche droit, ne sois pas ivre,

sois comme ci et pas comme ça,

mais surtout, ne sois pas toi.

 

Parfois je me tais, parfois je hurle,

dans ma tête mille images se bousculent

pourquoi la haine, pourquoi la guerre

regarde-nous, nous sommes tous frères !

 

Retire tous tes habits, mets-toi tout nu !

Elle est où la différence hein, trou du cul !

Que tu sois pauvre, que tu sois roi

c'est dans ta tête, que ça ne va pas.

 

Alors maintenant que tu sais tout ça

que tu t'appelles Poutine ou bien Donald

dégonfle ton melon et deviens-toi

un simple humain, du carnaval !

 

Ainsi commencera la Révolution

dans la concertation et non l'action

reconnaître qu'en nous coule la Terre,

et que son vert, est notre mère…


Bleu Blanc Rouge

 




Bleu, blanc rouge,

bleu, blanc sang,

si tu choisis cette couleur

ton pays sera douleur.

 

Bleu, blanc, rouge

drapeau de mon cœur

bleu, blanc, sang

étendard du malheur.

 

Tricolore est mon âme,

le soleil sans l'infâme,

trois couleurs pour ces dames,

sans le sang, mais les flammes.

 

De Toulouse à Panam,

de l'infini au macadam,

j'aime la France dans le rouge,

rouge passion, bouche-à-bouche.

 

Demain ne choisis pas le drame

tu es le destin d'enfants et de femmes,

tricolore doit être ta raison

liberté, égalité, fraternité, comme seule maison…


samedi 29 juin 2024

De l'aube au crépuscule

 



Je ne verrais plus jamais l'aube clair

ni ton sein, ni ton joyeux repère,

étais-tu une chanson de Julien Clerc ?

ou le petit bonheur de Félix Leclerc ?

 

Tu étais ma plus tendre illusion,

un phare pour mon navire en perdition,  

mais tu n'étais faite que de passion,

et d'un soupçon de déraison.

 

Nous avons vécu une bohème

et le plus torride de mes poèmes

tu m'as récité tous les blasphèmes

entre tes cris, et les je t'aime.

 

Mais il y avait trop d'oublis dans ton amour

pour croire en la couleur des jours

il n'y avait plus de roses dans ta cour

pour que je sois un homme de velours.

 

Nous aimions tant ces petits moments

qui ne veulent rien dire et pourtant   

tout l'or du monde ne valait pas ces instants

où ton cœur et ton corps, étaient mes présents.

 

Alors je pars en paix vers les cieux

sans un regret, sans un adieu

ou peut-être juste un, pour tes yeux,

que j'emmène avec moi, auprès de Dieu…



lundi 24 juin 2024

Close est la rose

 




Close est la rose,

plantée dans mon cœur

que ses pétales mauves

fanent dans les heures.


L'aube est morose

et close est la rose

mon jardin sans sa fleur

est un jardin sans saveur.


Closes et moroses

les journées sans couleur

je veux une overdose 

d'azur, dans ma pâleur.


Closes sont les heures

de tes lèvres fauves 

mais une nuit, si elle ose

je reverrais la rose, éclose.


Comme la vie a filé

 



Comme le temps a filé

comme la vie a défilé

des cris du matin

au dos courbé sur la fin

des souvenirs en refrain. 


Comme le temps a filé

sur ses deux jambes, dans les blés

des baisers sous les chênes

aux pétales, sur la seine

comme la vie a défilé.


Comme le temps s'est figé

sur un instant, ce poème,

bien de l'encre a filé

sur les pages blanches, puis ridées,

de nos vies, comme un défilé… 



Juste sous une étoile filante

 




Veux-tu dormir avec moi ?

Juste pour un soir, juste

sous une étoile filante,

le temps d’un vœu

le temps…d’aveux.

 

J’aimerais soupirer à ton épaule,

te confier mes maux

entre l’esquisse d’un baiser

te dire mille choses

te susurrer des mots doux

jusqu’au sourire de l’aube

 

Non…ne me lâche pas la main,

non, ne pars pas…

reste une heure avec moi, une minute, une seconde…

la nuit est trop longue sans toi

elle est vide, vide à s’en crever le cœur !

ou alors laisse-moi ton ombre

juste un petit bout, un fragment

ik nous tiendra compagnie

moi et ma solitude

moi et nos photos

moi et…ton parfum…

Attends…attends-moi !

Voilà…voilà l’aube !

Reviens…REVIENS !

Je t’aime, JE T’AIME !

Je…


Poème composé sur une musique de Francis Lai Theme from Love Story.

 








lundi 10 juin 2024

Ton amour

 



Ton amour était un doux rêve

quelque chose d'éphémère

ton amour était un doux rêve

une rose posée dans un cimetière.

 

Ton amour était une douce trêve

une respiration dans le noir

ton amour était une douce trêve

un baiser dans le soir.

 

Ton amour était de la sève

un nectar qui s'appelait bohème

ton amour était de la sève

le miel de tous les poèmes.

 

Ton amour aujourd'hui s'est enfui

rejoindre le pays des rêves

ton amour aujourd'hui s'est enfui

rejoindre une marche funèbre.

 

Mais ton amour à jamais enfoui

au plus profond de mes songes

mais ton amour à jamais enfoui

dans chacune, de mes secondes…


dimanche 9 juin 2024

There were two suns

 



There were two suns

one in the sky

the other in my heart.


He had two suns

one honey colored

the other under my sheets.


There were two suns

one made of heat

the other is gentle.


There were two suns

one lighting up my days

the other warming my nights.


There were two suns

one for the whole world

the other for my evenings.


There were two suns

one guided the sailors

the other led my destiny.


There were two suns,

one for the cycle of life,

the other for love, infinite.


Now there are two stars

one shining in the night

the other sinking into oblivion…

samedi 8 juin 2024

Il y avait deux soleils

 



Il y avait deux soleils

l'un dans le ciel

l'autre dans mes bras.


Il avait deux soleils

l'un couleur miel

l'autre sous mes draps.


Il y avait deux soleils

l'un fait de chaleur

l'autre fait de douceur.


Il y avait deux soleils

l'un éclairant mes jours

l'autre réchauffant mes nuits. 


Il y avait deux soleils

l'un pour le monde entier

l'autre pour mes soirées. 


Il y avait deux soleils

l'un guidait les marins

l'autre conduisait mon destin.


Il y avait deux soleils, 

l’un pour le cycle de la vie, 

l’autre pour l’amour, infini.


Maintenant il y a deux étoiles

l'une brillant dans la nuit

l'autre s'enfonçant dans l'oubli…






Les merles se sifflent plus

 



Les merles ne sifflent plus,

les bernaches sont mortes

abattues dans un ciel rouge

les ailes cassées par le temps.  

 

Je ne suis plus qu’une ombre dans tes yeux

soleil bossu de ton indifférence

au crépuscule de nos cieux

un dieu en itinérance.

 

Je marche sous la pluie

le brouillard roule sur ma peau

avec courage j’aimerais être là-haut

flotter dans l’éther et l’oubli.

 

Peut-être alors viendra le renouveau

des bateaux ivres issus de mes cachots

peut-être qu’enfin l’ouragan renaîtra

pour une seconde, un peu de toi.

 

Sans doute as-tu ajouté dix ans

de cette vie comblée de tourments

mille mercis pour ce sursis

mais sans toi, je n’ai plus envie.

 

Tranché dans le vif la chair putride

exhumé l’âme de ce corps moisi

retrouver les anges et les perséides

enfin sourire, dans l’infini…