Dans la torpeur de l’été
et le silence des cigales
entre le cri des arbres
et le bruissement du crépuscule.
Suis-je de ce monde ?
Au loin, mes souvenirs brûlent
les oiseaux fuient, les ailes en feu
leurs petits retournent à la nuit.
Comment va ce monde ?
Je me souviens de la verdure
de ton corps allongé dans l’herbe
l’air doux suintait le bonheur
et les oiseaux chantaient sur nos corps humides.
Où est ce monde ?
Je suis là, les mains dans les poches,
tu es là, dans la brume des soupirs
des larmes roulent sur mon cœur fragile,
où sont passés les chênes et les flocons graciles,
pourquoi ce gris dans les yeux des enfants ?
Qu'est-ce que ce monde ?
Je me sens vide, j'ai perdu mon nid
sous un soleil de plomb le ciel est nuit
les ombres passent, furtives au destin
alors je pars les mains dans les poches
me couvrir d'un monde, où je me sens bien…
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