Parfois les heures sont lourdes
comme des larmes de géants
assisses entre les pierres de solitude
les étoiles s’éteignent une à une
dans le regret des siècles
au creux des églises abandonnées
et des souvenirs volés par le temps.
L’éclair a traversé nos vies
puissance éphémère
et lumière aveuglante
ce fut le festival des corps
la chevauchée érotique
le jour épousait la nuit
et l’amour épousait nos vies
nectar à nos lèvres
assoiffées d’être quatre
union éternelle
de nos âmes cabossées.
Puis doucement, lentement
dans le silence des non-dits
ses flammes se sont éteintes
les braises ne murmurent plus
je marche dans la cendre des nuits
entre les pierres de solitude…
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