jeudi 24 avril 2014

L'aube



Que l’aube naissante, timidement,
Termine avec grâce, son étirement.

Que l’aube bredouillante, balbutiements,
Finisse sans grâce, ses éternuements.

Que l’aube grandissante, développement,
Etende avec phase, son rayonnement.

Que l’aube flamboyante, rageusement,
Embrase avec faste, l’émerveillement.

Que l’aube mourante, tout doucement,
M’emporte avec elle, éperdument…


Extrait du Recueil entre "Amour et Nature".
Parution fin avril début mai.

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4 commentaires:

  1. Très bel écrit, de douceur sur une nouvelle journée

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    1. Oui, c'est lhistoire d'une aube qui se renouvelle sans cesse...

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  2. Joli ce parallèle entre l'amour et le jour naissant .
    Quand les premiers rayons de soleil pointent à l'horizon , et s'étirent doucement , l'adolescent sent que son corps se transforme et la gente féminine ne le laisse plus indifférent .

    Mais qu'ils ont des difficultés , parfois ces rayons du soleil à passer à travers cette brume , ses nuages que le vent chasse et ramène .Pareil pour ce jeune homme qui tente sa chance auprès de sa belle qui parfois le repousse , mais qu'il essaye toujours et toujours de conquérir , les mots ont du mal à sortir , car pas forcément adéquat .

    Mais le soleil est un astre puissant , et au bon moment , ces rayons illumine le ciel et nous réchauffent délicieusement .
    Ce presque homme apprend lentement , il rencontre enfin celle qui éprouve les mêmes attirances réciproques , un rayon de soleil est passé par là .

    C'est l'été , dans toute sa splendeur , le soleil en devient rougissant lorsqu'il se pointe à l'horizon .
    Les deux tourtereaux trouvent enfin les mots qui enjôlent , leurs corps s'échauffent , ils découvrent qu'ils sont fait l'un pour l'autre .

    Mais le soleil a fait le tour du cadran ; il doit songer à se coucher . A cette heure là il est rougissant .
    Point besoin de décrire ce corps à corps à l'unisson , et ce sentiment de plénitude éprouvé par ce jeune qui reste dans une béatitude , enlaçant son amour tendrement .

    Que cette Aube est bien écrite et décrite , Stéphane .
    Il faut l'avoir vécue pour si bien la dépeindre .
    Merci de nous l'avoir faite lire ( et revivre ).

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    1. Tu vois tu fais des parallèles à laquelle je n 'avais même pas songé je t'assure !!! Quel merveilleux commentaire encore une fois, j'en perds mes mots, contrairement à toi. Mes amitiés Annette et mille fois mercis.

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