Quand mes doigts se font lourds,
Et que mes mains tremblent,
Quand mes yeux ne sont que buée,
Que mes lèvres humidité,
Quand de mon nez s’écoule les gouttes,
De ma vie qui s’achève,
Quand mon esprit s’en va vers ces plaines,
Ou vous êtes regroupés,
Vous qui m’avez tant manqué,
Vous que j’ai tant désiré,
Voir à mes côtés,
De mon vivant,
Je vous vois me saluer,
D’un geste de la main,
Me dire au revoir,
D’un grand signe d’espoir,
D’un long signe noir,
Et vous m’accompagnez,
Le visage fermé,
Une larme ou deux,
Les joues à peines brillantes,
Vers le long sentier,
Où il n’y a pas de retour,
Juste une longue marche,
Une éternelle promenade,
Entre les étoiles,
Au sein de l’éther,
Mon âme erre,
Mais voilà qu’enfin,
Sur ce long chemin,
Je retrouve,
Caché derrière un nuage,
Un matin,
Mon sourire enfantin,
Des silhouettes,
Des formes d’amour,
Que je reconnais,
Tout le monde est bien là,
C’est formidable,
Je suis heureux !
Enfin !
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2014@Gebel
de Gebhardt Stéphane.
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