vendredi 16 août 2013

Morne Solitude



Ma seule compagne est une lumière en haut d’un réverbère,
Là où dansent les insectes ivres,
A quelques encablures des fenêtres assoupies,
Et des volets tirés,
Sur les murmures chuchotés,
De l’amour susurré…
Ma seule amie est la nuit, habillée d’un linceul de solitude,
Et son immense sollicitude,
M’inspire ces quelques vers...

Où l’impression est étrange,
Omniprésente,
Edifiante,
D’amertume,
De ce sort funeste,
Reclus comme la peste,
Où sonnent les notes grises,
Des partitions interminables,
De l’infinie tristesse,
Et de la morne délicatesse,
De la ténébreuse maîtresse,
Qui jamais n’a de cesse,
De rappeler sans tendresse,
De hurler avec hardiesse,
Que je suis lié à son destin,
Que son destin est mien,
Et qu’il n’y a pas de festin,
Pas de lendemain,
Dans la nuit froide,
Et morne,
De l’infinie
Solitude…


@Gebel de Gebhardt Stéphane.

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