mercredi 13 décembre 2017

Papier coeur




Nuance de toi sur le papier cœur
ton corps dessiné à l’encre du bonheur
je te pare de serments, de tendres lueurs
je t’invente tel un Dieu emprisonnant tes heures. 

Je t’emmène pour un lointain voyage
où le temps s’égrène en arc-en-ciel
je t’emmène croquer les plus doux paysages
posés sur une feuille de miel et de sel.

Bercés par nos souffles jusqu’au sable blanc
ma bouche, tes lèvres humides d’océan
et ta peau, mon corps fébrile de ces instants
où ta voix caresse les paupières du temps.

D’un coup je m’élève et épouse tes gestes
je suis le danseur de ton corps céleste
je tourne, tourne, et brule dans le soleil
de tes yeux à nul autre pareil. 

Quand fatiguée de cette course folle,
quand éreintée de ces moments frivoles
la plume de ma main lourde et vaincue
glisse de ta silhouette figée sur la toile
alors je m’en vais dans la nuit sombre et repue
dormir à la lumière de ton corps
nimbé d’étoiles…


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mardi 28 novembre 2017

Vacille

























Vacille, la bougie vacille
vacille en ombres fécondes
en souvenirs grisés
par l’amertume profonde
de nos moments inassouvis. 

Vacille comme les feuilles au vent
comme les rires des amants
vacille frêle vie, vacille
souffle amer du temps qui passe 
sourires d’enfants déjà fanés
premier baiser déjà posé
mais premier amour à jamais ancré. 

Vacille les valses et les bras de l’amour
les frous-frous et l’insouciance
vacille les souvenirs des paupières closes
le souffle des champs de lavande
et les larmes qui roulent sur les joues de nos vingt ans.

Vacille encore tes baisers doux
ton cou parfumé, l’odeur de ta voix
tes seins blancs, ta peau sucrée
et les gaufres des vacances
et le pain grillé du petit-déjeuner. 

Vacille notre mariage dans la tiédeur d’un été bleu 
les photos dans le parc, les chants d’oiseaux
ta main serrant la mienne
tes lèvres posées sur notre avenir
les cris, les rires et les joues roses des enfants…

Vacille mon amour, vacille
mais résiste encore un peu,
je serais bientôt là
à rêver près toi
de nos jours heureux,
de nos nuits fiévreuses
de nos corps jeunes et vigoureux
et de la flamme d’une bougie qui, peut-être
s’arrêtera de vaciller 
mais ne s’éteindra, jamais…


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jeudi 16 novembre 2017

Les couleurs de l'amour

























Dans le bleu de l’amour
Cadencé par tes baisers velours
Coule la source angevine
De nos nuits câlines.

Sur la rosée des jours
Perlée de soie et de paresses
Nous voguons en tendresse
Dans les rue du glamour.

Entre le foncé et l’émeraude
Sous la fièvre de tes yeux
Dans les après-midis fauves
Pourpres sont nos jeux.

Dans le rouge crépuscule
Quand les chaumières fument
Quand les lèvres s’effleurent 
L’aube déjà j’entrevois
Dans le mauve de tes bras.




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vendredi 20 octobre 2017

Aveu




Né d’un désir,
Engendré d’un soupir
Les volutes du sable bleu
Me parlent de toi 
Et me font l’aveu
De tes lèvres susurrées
D’entre tes cuisses écartées.

De la vie sans cesse renouvelée
De la mort sans cesse répétée
Je vais et je viens
Entre hier et demain
Ente le flux et le reflux
D’une main sur tes seins
Et d’une plus obscène
Sous tes reins.

Dans le gouffre assoiffé
De ta bouche malicieuse
J’offre au vide de quoi l’étanché
Une liqueur délictueuse.

Dans le néant profond
De ma solitude
Mes rêves en verve
De ta sollicitude 
Je bois à l’onirisme de mes pensées
A ton corps sauvagement adulé. 

Si un jour près d’un songe
Ou d’une étoile
Si un jour tu me voies
Par-delà les voiles
Alors viens avec moi
Je t’offrirai l’éternité…


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jeudi 5 octobre 2017

Cécile



D’entre mes songes
sous les étoiles
d’entre mes rêves
sous les voiles
j’étends ma plume
à l’ombre de la lune
et sous ses cils d’argent
Cécile,
je pense à toi 
encore une fois.

Tu étais le soleil
la chair mordorée de mes jours,
tu étais ma merveille
mes nuits aux goûts de velours.

Te rappelles-tu du sable bleu ?
Et de l’azur où nous valsions heureux ?
Te rappelles-tu des abricots ?
Et du goût sucré des pays chauds ?

Tu sais, tu es toujours là,
tu ne m’as jamais vraiment quitté,
tu sais, mon cœur se languit de toi,
il ne t’a jamais oublié.

La nuit, quand l’ombre domine mes heures,
quand de moi ne reste que la peur,
j’entends le son de ta voix,
je devine le bruissement de tes pas,
alors mes frissons cessent,
alors je sens une caresse,
un petit bout de ta tendresse,
qui me donne le courage,
de revoir les nuages
qui me donne la volonté,
de vivre d’autres étés.

Lorsque l’aube se déploie
lorsque depuis les toits
s’envolent les chants d’oiseaux,
je te vois, tu es là,
assise au bord du lit,
tu es là et me sourit.
Alors je me lève et cours vers toi,
sans cesse je ne cesse de te rattraper Cécile,
et peut-être qu’un jour,
dans un champ d’or et de blés,
ou à l’ombre d’un chêne ou d’un cyprès,
je retrouverais tes lèvres mielleuses,
ta peau salée d’amour,
ton cou couleur velours,
je t’unirais à mes pensées,
nous ne ferons qu’un
jusqu’aux dernières lueurs du jour
et lorsque la fièvre s’atténuera,
lorsqu’au soir le crépuscule flamboiera,
j’étendrais ma plume
à l’ombre de la lune
et sous ses cils d’argent
Cécile,
je penserais à toi 
une dernière fois…

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mardi 3 octobre 2017

Lisez et votez pour 2 poèmes sélectionnés

Bonjour !

Si vous avez aimé les deux poèmes "Vacille" et "Papier Coeur" vous pouvez voter pour ceux-ci au concours Shortédition Printemps 2018 
en cliquant sur les images ci-dessous. 
Merci !
A bientôt pour un nouveau poème. 






samedi 2 septembre 2017

Tu es l'essentiel



Mon Dieu, maman, papa,
Que j’aurais aimé être aimé des autres,
De tous les autres
Que j’aurais aimé tanguer,
Sur les rives du bien être
Sur la douceur langoureuse
De la chair du monde
Sur les lèvres souriantes
D’amies et d’amis
Que je sois même
Le symbole de l’amitié.
Mais il ne fut rien de tout ça
Il fut même l’exact inverse
Le dernier que l’on regarde
Que l’on aime,
A qui l’on sourit
Si ce n’est pour se moquer,
Si ce n’est pour rire…
Alors de tout ça,
Alors de cette vie,
Pleine d’indifférence et de mépris,
Je ne vais garder que le bon
Car il est l’essentiel
Car il porte ton nom
Car il est le verbe,
Le verbe amour,
Mon amour…


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jeudi 31 août 2017

Ballade catatonique




Dans les airs catatoniques
De mes rimes dyslexiques
J’erre à l’envers
Avec des mots de travers
Je faribole en sol
Sur ma guitare molle
Je vole aux nids d’oiseaux
Leurs chants de berceaux
Et aux pétales de fleurs
Leurs cerceaux de couleurs
Je me promène de bois en toits
De vous à moi,
Je vadrouille sous la mouille
Sans âme ni pas
Je bois les horizons
Mais aussi les saisons
Je me baigne du ciel
Et des étangs de miel
Je monte sur les collines
A dos de capucines
Et là-haut je vois
L’enfant d’autrefois
Qui court, vole, s’envole,
Entre les herbes folles
Porte les menhirs
Emporte mes souvenirs
Alors le soleil de ma plume
Rouge du crépuscule
S’endort sur la dune
Sous l’œil, de la lune…

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samedi 26 août 2017

Au temps



Au temps du premier cri
Près des songes maternels
Un bébé déploie sa vie
Aux notes d’un violoncelle.

Au temps du premier oui
L’explorateur du nouveau monde
S’enquit et se réjouit
De babiller plus d’une seconde.

Au temps des premières lèvres
Voleuses de grains de sable
Le cœur rit et se réjouit
Entre coquelicots et pissenlits.

Au temps du premier si
Entre baisers et nuit de folie
Les draps emmêlés de cris
Font suer corps et lit.

Au temps où l’on s’unit
Sous le clocher d’une église
Ou sous le toit d’une marie
S’affirme le très grand oui.

Au temps du dernier soucis
Auprès de nos amis
Sous leurs regards jaunis
Et leurs cheveux blanchis.

Au temps d’un ciel gris
Et de l’averse des cœurs
On repose sans un cri
Ainsi, finit la vie. 

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vendredi 11 août 2017

A ton doigt



Une fenêtre se dessine
sur la grisaille de mon âme
des volets comme des paupières
s’ouvre à ta lumière.

L’iris encore sensible
au parfum de ton éclat
l’aube soudain électrise
la tristesse de mon état.

D’un rayon délicat
déposé par une onde
tu viens à moi
en peau féconde.

Je te pose sur le toit
de mon humble finitude
qui se couvre de toi
et de ta sollicitude.

Au cœur de l’aurore,
dans un cocon de soie
né la blancheur d’une robe
et d’une bague, à ton doigt. 



http://lejournaluse.blogspot.ca/search/label/Amour



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