vendredi 20 octobre 2017

Aveu




Né d’un désir,
Engendré d’un soupir
Les volutes du sable bleu
Me parlent de toi 
Et me font l’aveu
De tes lèvres susurrées
D’entre tes cuisses écartées.

De la vie sans cesse renouvelée
De la mort sans cesse répétée
Je vais et je viens
Entre hier et demain
Ente le flux et le reflux
D’une main sur tes seins
Et d’une plus obscène
Sous tes reins.

Dans le gouffre assoiffé
De ta bouche malicieuse
J’offre au vide de quoi l’étanché
Une liqueur délictueuse.

Dans le néant profond
De ma solitude
Mes rêves en verve
De ta sollicitude 
Je bois à l’onirisme de mes pensées
A ton corps sauvagement adulé. 

Si un jour près d’un songe
Ou d’une étoile
Si un jour tu me voies
Par-delà les voiles
Alors viens avec moi
Je t’offrirai l’éternité…


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jeudi 5 octobre 2017

Cécile



D’entre mes songes
sous les étoiles
d’entre mes rêves
sous les voiles
j’étends ma plume
à l’ombre de la lune
et sous ses cils d’argent
Cécile,
je pense à toi 
encore une fois.

Tu étais le soleil
la chair mordorée de mes jours,
tu étais ma merveille
mes nuits aux goûts de velours.

Te rappelles-tu du sable bleu ?
Et de l’azur où nous valsions heureux ?
Te rappelles-tu des abricots ?
Et du goût sucré des pays chauds ?

Tu sais, tu es toujours là,
tu ne m’as jamais vraiment quitté,
tu sais, mon cœur se languit de toi,
il ne t’a jamais oublié.

La nuit, quand l’ombre domine mes heures,
quand de moi ne reste que la peur,
j’entends le son de ta voix,
je devine le bruissement de tes pas,
alors mes frissons cessent,
alors je sens une caresse,
un petit bout de ta tendresse,
qui me donne le courage,
de revoir les nuages
qui me donne la volonté,
de vivre d’autres étés.

Lorsque l’aube se déploie
lorsque depuis les toits
s’envolent les chants d’oiseaux,
je te vois, tu es là,
assise au bord du lit,
tu es là et me sourit.
Alors je me lève et cours vers toi,
sans cesse je ne cesse de te rattraper Cécile,
et peut-être qu’un jour,
dans un champ d’or et de blés,
ou à l’ombre d’un chêne ou d’un cyprès,
je retrouverais tes lèvres mielleuses,
ta peau salée d’amour,
ton cou couleur velours,
je t’unirais à mes pensées,
nous ne ferons qu’un
jusqu’aux dernières lueurs du jour
et lorsque la fièvre s’atténuera,
lorsqu’au soir le crépuscule flamboiera,
j’étendrais ma plume
à l’ombre de la lune
et sous ses cils d’argent
Cécile,
je penserais à toi 
une dernière fois…

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mardi 3 octobre 2017

Lisez et votez pour 2 poèmes sélectionnés

Bonjour !

Si vous avez aimé les deux poèmes "Vacille" et "Papier Coeur" vous pouvez voter pour ceux-ci au concours Shortédition Printemps 2018 
en cliquant sur les images ci-dessous. 
Merci !
A bientôt pour un nouveau poème.