dimanche 27 avril 2014

C'est maintenant ?


C’est maintenant que vous venez ?
A l’heure où mon dernier souffle s’approche ?
A l'heure où mon cœur décroche ?
A l’heure où ma dernière larme roule,
Sur ma joue pâle et mes lèvres desséchées ?

Qu’êtes-vous donc venus faire ?
Pleurer ma misère ?
Vous larmoyer de la vôtre ?
M’accompagner au cimetière ?
M’enivrer de vos drames ?
Me saouler de vos larmes ?
Me parler de vos regrets ?
Me compter vos remords ?

Mais il n’est plus à temps à présent,
Plus temps de regretter,
Plus temps de s’apitoyer,
Sur son sort,
Sur mon sort,
Il fallait le faire avant,
Dans la fleur de l’âge,
Quand j’étais bien vivant,
Quand ma bouche pouvait dire je t’aime,
Quand mes lèvres pouvaient vous embrasser,
Et mes bras vous serrer,
Fort, bien fort contre moi,
A vous étouffer d'amour,
A vous aimer,
Je vous aurais offert mon coeur ! 
Mais, mais, vous n'en avez pas voulu,
Vous n'en avez, jamais voulu...

Et maintenant, maintenant,
Maintenant qu’il est temps,
De partir,
Vers l’Ailleurs,
Vers un monde meilleur,
Je tenais à vous dire,
Que votre silence,
Vos absences,
Si douloureuses furent-elles,
Sont pardonnées,
Sont oubliées,
Et c’est le cœur léger,
Le cœur en fête,
L'âme en paix,
Que je pars retrouver,
Ma pré-naissance,
L’Avant,
Le Néant,
Et là-bas, oui là-bas,
Je vous attendrais,
Là-bas je vous serrais fort dans mes bras,
En vous disant,
Je vous aime...


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