Tu as fané,
comme une rose délaissée,
ses pétales, doucement subjuguées,
par le tempo inlassable des caresses passées.
Tu as fané,
comme une mélodie susurrée,
les notes s'effacent, dispersées,
dans le silence, l'oubli amassé.
Tu as fané,
comme un rêve éphémère,
les éclats du bonheur, ta lumière,
s'éveillent aux vitraux des monastères.
Tu as fané,
comme un livre bien aimé,
ses pages jaunies, tour à tour
tournées,
les mots s'estompent, l'histoire
effacée.
Tu as fané,
exempt du jardin des souvenirs,
mais ton essence persiste, à
jamais à flot,
comme un parfum qui ne veut pas
s'enfuir.
Tu as fané,
mais je garde en moi,
la douceur de ton éclat,
le murmure de nos émois, dans le
noir.
Tu as fané,
mais je suis toujours là,
à tisser des fils de toi,
pour garder ta lumière, dans le
soir…
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