Tu as fané,
comme une feuille en automne,
comme un bourgeon trop précoce,
comme le doré d'un carrosse.
Tu as fané,
le temps a volé ton image
ta peau, parsemée de nuages,
se voile, sombre naufrage.
Tu as fané,
au creux de ma main,
le long du chemin,
de l'aube, un matin.
Tu as fané,
sacrilège du temps,
violeur de jeunesse,
vendeur de vieillesse.
Tu as fané,
mais je suis toujours là,
et le temps ne ridera pas
les souvenirs de soie.
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