samedi 6 juin 2015

Trêve


Et si tout ça n’était qu’un doux rêve,
Qu’une douce et merveilleuse trêve,
Au sein d’une âme tailladée,
Par les sarcasmes de vos lèvres nacrées.

Et si tout ça n’était qu’un adagio, 
Des notes de musique soufflées au piano,
La douceur d’une brise sur les reflets de ma peau,
Des gouttes de pluie tapotant mes carreaux.

Et si tout ça n’était que des cheveux au vent,
Des caresses poussant les grilles de mon enclos,
Une joie valsant avec de vieux tourments,
Un sourire balayant mes plus lourds fardeaux.

Ah que la vie est douce quand s’en vient la trêve,
J’ai l’impression qu’enfin s’éloigne ma crève,
Et même si elle ne dure qu’une seconde d’arc-en-ciel,
J’aurais aimé cet instant comme nulle autre merveille.

Car la vie n’est pas faîte pour côtoyer l’enfer,
La vie est faîte d’un cœur qui se nomme la terre,
Alors mes amis acceptez mes différences,
Et ne me noyez plus sous votre indifférence…


Poème de la semaine du recueil IV "Spleen et Clarté" (187 poèmes),
 à la section "Autobiographie".

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10 commentaires:

  1. Très beau texte Stéphane G de G
    Cette trêve
    Comme un rêve...

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    1. Merci mon amie, il faut parfois mettre l'esprit de côté pour vivre en paix...

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  2. Vivre en paix est la meilleur façon de vivre bien...bravo poète

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  3. Des notes de musique soufflées au piano,
    La douceur d’une brise sur les reflets de ma peau,

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