Me voilà de nouveau seul,
seul dans la vie, seul dans la nuit,
les fantômes trottent de leurs rires sordides,
rouleau compresseur de mes égarements
sous un ciel rose la terre est noire
rien n'y pousse hormis le désespoir
les fleurs du mal et la solitude des pierres,
je voudrais me relever mais je n'en ai plus la force
je voudrais prier, mes lèvres sont closes
les mains éthérées serrent mon cou,
mon cœur froid s'envole à travers les songes
mais même les étoiles me repoussent du vide
la mort ne veut pas de moi, me hurle d'accomplir
ce qui doit être accompli…
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