Adolescent j’étais boiteux mais ivre de départ,
Pour au bout de vingt ans arriver nulle part,
Ou dans les marais et les flaques de boue,
Bien moins vaillant, presqu’à genoux.
Combattre vingt ans pour le néant,
Atteindre son point de départ.
Avec dans ses valises des cafards,
Et les plus sombres des sentiments...
Trois autres strophes à découvrir dans le recueil IV "Spleen et Clarté" (187 poèmes),
à la section "Autobiographie".
à la section "Autobiographie".
Disponible sur amazon.fr en version numérique(3.49E)
Disponible sur TheBookEditions en version papier (13.95E) et PDF (5.90E)
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2015@GEBEL DE GEBHARDT
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Très émue....mais tes 44 ans te donnent l'espoir d'une vie longue encore !!!!
RépondreSupprimerDe tout coeur avec toi...
Oui, c'est du passé, et tu m'as connu plus mal que je ne le suis aujourd'hui ! Bisous mon amie...
SupprimerUn long combat, et le bout du tunnel vient enfin mon ami....un point sur mon coeur ce texte...de tout coeur avec toi, la réussite vient et le passé n'est que des souvenirs. Mes amitiés
RépondreSupprimerTu as bien raison Anna, le passé n'est que souvenirs...Mes amitiés, bisous.
SupprimerMerci à toi, Stéphane, pour ce beau partage!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette manière de nous compter un pan de ta vie...très poétique!
Joyeuses Pâques, ami poète!!
Rita la Cachanaise.
Merci Rita ! J'espère que les fêtes ont été bonnes pour toi et que tu n'as pas abusé du chocolat ! Mes amitiés poétiques.
SupprimerLa "machine à broyer". C'est comme cela que je l'appelle. Je l'ai côtoyée de très près depuis ma toute petite enfance jusqu'à mes 45 ans.
RépondreSupprimerLe prix à payer (intérieurement) pour neutraliser cette machine et la laisser derrière soi est exorbitant, je ne t'apprends rien.
Mais la machine à broyer n'a pas eu ta peau. Tu es devenu survivant, d'abord. Et alors que tu n'y croyais plus, tu as malgré tout été capable d'ouvrir les mains, les bras et le coeur pour accueillir ce que la vie te réservait d'autre.
La vie en nous est forte Stéphane! En toi, la vie a persisté dans son élan durant les heures les plus sombres, quasiment à ton insu ! Et te voilà allant, vivant, devenant!
Est-ce que tant d'épreuves traversées nous rendent plus forts? Non, je ne crois pas. Est-ce que nos fragilités disparaissent une fois pour toutes? Je ne crois pas non plus: il nous arrivera, c'est inévitable, d'être plus ou moins durement égratignés à l'endroit précis de nos cicatrices.
Mais ce que je crois profondément, c'est que ce "combat de cent ans" a engendré les transformations qui ont fait naître la personne que tu es aujourd'hui.
Les souffrances passées ne s'évaporent pas comme par magie, tu le sais. Mais j'ose affirmer que les fragilités issues de ces souffrances constituent le point d'appui le plus solide pour nous permettre de garder nos mains, nos bras et nos coeurs ouverts, capables d'accueillir l'inattendu, l'inespéré. Et seuls les mains, les bras et les coeurs qui ont su les recevoir ont la capacité de partager en retour cet inattendu et cet inespéré.
A une condition toutefois. Ce sera mon conseil: faire un grand ménage et virer de sa vie toutes les personnes qui ne sont pas bienveillantes envers nous.
Car nous, "le peuple des rescapés", avons besoin de bienveillance plus que de pain et d'eau!
Ce n'est pas la force qui sauvera le monde. Ce sera la fragilité. Ce sera la bienveillance.
Je sais que tu le sais. Et c'est en cela que je t'ai reconnu comme mon frère-d'âme.
Tu auras compris que ton poème m'a bouleversée.....
Merci ma chère Elisabeth, ce mot restera pour toujours gravé dans ma chair. Tu résumes merveilleusement bien ma vie, mon ressenti, mon abîme et puis ma fragile renaissance. Rien n'est joué, tout reste fragile mais avec des amies comme toi je me sens mieux dans ma peau, dans mon âme. Oui les cicatrices sont toujours prêtes à se rouvrir et à moi de m'entourer des personnes te ressemblant pour les maintenir fermer le plus longtemps possible. Tu es très douée pour analyser la vie des gens et les aider à franchir les étapes menant à un relatif bonheur car les blessures seront toujours là, à peine diluées par le temps. Je te fais de gros bisous ma soeur d'âme, je suis tellement heureux de te connaitre...
SupprimerÉmouvant , mais lucide , courageux et récompensé .Comme quoi , lorsqu'on a la force de ne pas se fermer les yeux sur la réalité et qu'on refuse de se faire plaindre , ayant conscience qu'il y a pire malheur autour de soi , que la vie vaut la peine d'être vécue et pleinement etc , bref tu es l'exemple que tout le monde devrait suivre . Je ne connais pas depuis longtemps , j'ai découvert ces derniers temps ta plume belle et légère , et là je découvre ton vécu qui m’émeut, et ta réaction qui m'émerveille .Je souhaite de tout cœur que tu réussisses la parution de ton ouvrage et je te remercie pour tous ces partages .
RépondreSupprimerMerci Annette de tes encouragements qui me vont droit au coeur. Ce n'est pas grave si je ne vends pas d'ouvrage, l'essentiel est d'avoir partagé et écrit la pire période de ma vie, celle qui a à jamais gravé au fer rouge toute cette souffrance. Dans mon recueil il y en a une trentaine d'autres pour découvrir ma misérable adolescence...Mes amitiés bisous
SupprimerStéphane , tes ouvrages qui sont en vente , uniquement par internet et ici sur ce site ?
RépondreSupprimerDans quel recueil trouve t'on ces trentaine de textes dont tu me fais mention ?
Bonjour Annette. Cette trentaine de textes sur ma vie va sortir dans quelques jours, avec 150 autres concernant le Spleen et ses nuances. L'image du recueil sera accessible en haut du blog et sur amazon. Merci pour tout ce que tu fais pour moi, mes amitiés...
SupprimerJe vais surveiller la parution , Stéphane .
SupprimerPar moment , j'ai envie de te poser des questions , ta vie me parait avoir été si tourmentée ....Mais je ne veux pas être indiscrète .
Merci pour tous tes beaux textes et ta bonne humeur retrouvée .