Les dernières mouches de l’été,
Volent autour de ses lumières,
Qui peu à peu cèdent leur gaieté,
A l’automne et ses jours austères.
Les plantes sur mon vieux balcon,
Ploient d’un triste chagrin,
Elles ont le cœur violon,
Aux songes de gris matins.
Même les rideaux verts des fenêtres,
Jaunissent à l’idée de disparaître,
Sous les décors froids,
Des paysages en désarroi.
Et les petites souris des murs,
Ne m’ont laissé que des murmures,
Avant de rejoindre d’un pas sûr,
Les trous creusés dans l’azur.
Alors, quand sur la douleur du ciel,
Voleront les dernières hirondelles,
Le vieil automne apparaîtra,
En son morne habit froid.
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2014@Gebel
de Gebhardt Stéphane.
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Un superbe poème nostalgique de fin d'été....
RépondreSupprimerBrrrr! vivement le Printemps
Merci Christian heureusement qu'il fait chaud en ce moment ! Bises.
SupprimerJe remonte mon chandail sur mes épaules en lisant l'automne.
RépondreSupprimerDehors il fait chaud pourtant ! Bonne et chaleureuse journée Danielle !
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