Vacille, la bougie vacille
vacille en ombres fécondes
en souvenirs grisés
par l’amertume profonde
de nos moments inassouvis.
Vacille comme les feuilles au vent
comme les rires des amants
vacille frêle vie, vacille
souffle amer du temps qui passe
sourires d’enfants déjà fanés
premier baiser déjà posé
mais premier amour à jamais ancré.
Vacille les valses et les bras de l’amour
les frous-frous et l’insouciance
vacille les souvenirs des paupières closes
le souffle des champs de lavande
et les larmes qui roulent sur les joues de nos vingt ans.
Vacille encore tes baisers doux
ton cou parfumé, l’odeur de ta voix
tes seins blancs, ta peau sucrée
et les gaufres des vacances
et le pain grillé du petit-déjeuner.
Vacille notre mariage dans la tiédeur d’un été bleu
les photos dans le parc, les chants d’oiseaux
ta main serrant la mienne
tes lèvres posées sur notre avenir
les cris, les rires et les joues roses des enfants…
Vacille mon amour, vacille
mais résiste encore un peu,
je serais bientôt là
à rêver près toi
de nos jours heureux,
de nos nuits fiévreuses
de nos corps jeunes et vigoureux
et de la flamme d’une bougie qui, peut-être
s’arrêtera de vaciller
mais ne s’éteindra, jamais…
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