A l’heure où la plaine se meurt,
Sous le sang du crépuscule,
J’ère comme un funambule,
Le long de ses tristes heures.
A l’heure où les âmes frissonnent,
Revêtant le goût de la peur,
La grande ombre pose sur mon cœur,
L'oppressante noirceur d’une gorgone.
A l’heure où les bruits commencent,
Affreux et inquiétants,
Le chant du crépuscule étend sa danse,
Jusqu’à mon esprit larmoyant.
Je n’entends plus le son de l’enfance,
Ni ses rires, ni ses joies, ni ses fontaines,
Et l’obscurité saisit l’importance,
De m’emmener sous son aile.
Pourtant, il n’a rien de terrifiant,
Au crépuscule qui se vermeille,
Et demain sur l’horizon naissant,
Je lui déposerai un peu de soleil…
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