samedi 27 juillet 2024

Inner Revolution

 



You can cry all the tears in the world

you can feel sorry for yourself and the filth

nothing will ever change in your lifetime

so break your chains, it’s never or now.


Get up and take your place in this fight

gather your courage, don’t wait,

every gesture counts, every voice resonates,

together, we can change the situation.


Don’t let fear chain you,

don’t let doubt slow you down,

hope is born in action, in faith,

hand in hand we will write this law.


Every step forward is a victory,

every hand extended is a new story,

don’t listen to those who say it’s impossible,

because the revolution in us is infallible.


Look around you, see these brave souls,

who refuse to be silent, who refuse the constraints,

it is through our union that change will be born,

a future where love will be our only oath.


So, act, do not stay still,

make your voice heard, become invincible,

it is here and on this path that everything begins,

it is never or now that we enter the dance…


C'est jamais ou maintenant



Tu peux pleurer toutes les larmes du monde

tu peux t'apitoyer sur ton sort et sur l'immonde

rien ne changera jamais de ton vivant

alors brise tes fers, c'est jamais ou maintenant.

 

Lève-toi et prends ta place dans ce combat

rassemble ton courage, n'attends pas,

chaque geste compte, chaque voix résonne,

ensemble, nous pouvons changer la donne.

 

Ne laisse pas la peur t'enchaîner,

ne permets pas au doute de te freiner,

l'espoir naît dans l'action, dans la foi,

main dans la main nous écrirons cette loi.

 

Chaque pas en avant est une victoire,

chaque main tendue est une nouvelle histoire,

n'écoute pas ceux qui disent que c'est impossible,

car la révolution en nous, est infaillible.

 

Regarde autour de toi, vois ces âmes braves,

qui refusent de se taire, qui refusent les entraves,

c'est par notre union que naîtra le changement,

un futur où l'amour sera notre seul serment.

 

Alors, agis, ne reste pas immobile,

fais entendre ta voix, deviens invincible,

c'est ici et sur ce chemin que tout commence,

c'est jamais ou maintenant qu'on entre dans la danse.




dimanche 14 juillet 2024

World revolution


 

The wind is rising, can you hear this sound?

It is the murmur of souls, the clamor of the night,

a breath of hope, a sensational cry,

all humans rise, a world...universal.


From one corner of the planet to the other, from plains to cities,

the revolution ignites, divine spark,

chains break, walls collapse,

hearts beat the pavement, borders succumb.


We march, fist raised, millions of arms,

united by a dream, a future at our fingertips,

skin against skin, we feel the heat,

humanity in momentum, a surge of happiness.


No more borders, no more divisions,

we build together, one nation,

laughter and songs, tears of joy,

all equal, all free, under the same roof.


We take the street, we take the stage,

we take the words, we take the pain,

to say "no" to tyrants, to lies erected,

to say “yes” to life, to shared love.


Signs go up, slogans in the air,

Justice, Peace, Freedom, dreams to dream,

we rewrite history, a new page,

every voice counts, every spark.


Governments tremble, the powerful waver,

in front of this human wave, an indocile river,

the people rise up, an invincible force,

let us join forces, our destiny becomes clear.


We are the architects of our future,

we are each outstretched hand, each smile,

we are the revolution, an endless stream,

a world to build, hand in hand.


So get up, join this dance,

the revolution is here, it's our only chance,

for a better world, for a common dream,

all together, all united, we are one.

Révolution mondiale (hymne du systeme Andromede)

 



Le vent se lève, entends-tu ce bruit ?

C'est le murmure des âmes, la clameur de la nuit,

un souffle d'espoir, un cri sensationnel,

tous les humains se lèvent, un monde…universel.

 

D'un coin à l'autre de la planète, des plaines aux villes,

la révolution s'allume, étincelle divine,

des chaînes se brisent, des murs s'effondrent,

les cœurs battent le pavé, les frontières succombent.

 

On marche, poing levé, des millions de bras,

unis par un rêve, un avenir à nos doigts,

peau contre peau, on sent la chaleur,

l'humanité en élan, une déferlante de bonheur.

 

Plus de frontières, plus de divisions,

on construit ensemble, une seule nation,

des rires et des chants, des larmes de joie,

tous égaux, tous libres, sous le même toit.

 

On prend la rue, on prend la scène,

on prend les mots, on prend la peine,

de dire "non" aux tyrans, aux mensonges érigés,

de dire "oui" à la vie, à l'amour partagé.

 

Des pancartes s'élèvent, des slogans dans l'air,

Justice, Paix, Liberté, des rêves à faire,

on réécrit l'histoire, une page nouvelle,

chaque voix compte, chaque étincelle.

 

Les gouvernements tremblent, les puissants vacillent,

devant cette vague humaine, un fleuve indocile,

les peuples se soulèvent, une force invincible,

unissons nos forces, notre destin devient lisible.

 

Nous sommes les artisans de notre avenir,

nous sommes chaque main tendue, chaque sourire,

nous sommes la révolution, un flot sans fin,

un monde à bâtir, main dans la main.

 

Alors lève-toi, rejoins cette danse,

la révolution est là, c'est notre seule chance,

pour un monde meilleur, pour un rêve commun,

tous ensemble, tous unis, nous ne sommes plus qu’un.

 

 


samedi 13 juillet 2024

On me dit



(slam 3)

 

On me dit que l'amour est une mise en jambe,

une course effrénée jusqu'à en perdre haleine,

Certains affirment que l'amour est une mise en œuvre,

le début d'un parcourt, un chantier et une œuvre.

 

On dit que les fiançailles sont une mise en bouche

qu'elles sont les préludes à des nuits plus farouches

mais on murmure aussi que le mariage est une mise en bière

que souvent c'est le sexe que l'on enterre.

 

On raconte que les enfants sont une mise en terre

qu'il faut oublier la complicité d'hier

où l'amour faisait fleurir de torrides arcs-en-ciel,

et que la vie nous offrait son nectar et son sel.

 

On me dit aussi que les disputes sont une mise en demeure

qu'il est temps de régler l'horloge sur la même heure

qu'il vaut mieux accorder guitares et violons

que le bonheur réside dans les vraies discussions.

 

On me dit bien des choses, on me donne pleins de conseils,

sur la vie, sur le couple, sur des trucs à mettre à la corbeille,

mais personne ne me dit comment arrêter le temps qui passe,

ni comment faire pour que jamais l'amour ne se lasse…

 

mardi 9 juillet 2024

Moche sans Gavroche




Entends-tu ce bruit, c’est le silence,

entends-tu la nuit, c’est ma souffrance,

les larmes coulent sur les tuiles de mon toit

et la pluie tombe sur une photo de toi.

 

Froides et insensibles, les étoiles gardent leur distance,

il n’y a jamais eu de magie, ici s’érige l’abstinence,

les souvenirs dans mon coeur sont des fleuves asséchés

qui coulent dans mes veines pour mieux m'assoiffer.

 

On me l’a dit quand j’étais petit, seulement une fois,

on me l’a dit aussi plus tard, trop de fois,

jeune j'étais pourtant sympa, joyeux et pas trop cloche,

je me prenais pour Gavroche sans savoir, misère, que j’étais moche.

 

J’ai grandi avec une grand-mère qui déifiait le beau,

Gainsbourg ? Hum, elle ne l’a jamais eu en photo.

Mais pour elle, j'étais le plus beau, le plus grand,

hum, la seule à le croire sur tout le continent.

 

Dans une vie normale, pas loin des bancs de l’école,

il y a toujours une fille, une icône, une idole.

La mienne s’appelait Vanessa, purée, qu'elle était jolie !

Mais dès le premier regard, misère, c’était déjà fini.

 

Moi je lui aurais tout offert, mon sac de billes, mon sandwich au gruyère !

Et si ça ne suffisait pas, je lui aurais donner la terre entière !

Mais pour elle je n’étais pas Gavroche,

pour elle j’étais juste, un enfant moche.

 

Depuis ce jour, j’ai traversé un demi-siècle

à la rame, à la pagaie, avec une faucille,

des Vanessa, il y en a eu des centaines,

moi je voguais sur les paquebots de la peine.

 

Mon cœur est comme la tombe du soldat inconnu,

on passe devant puis on ne revient plus,

j'avais la sensation que dans ma vie rien n'était normal,

je me sentais comme un prisonnier de la Seconde Guerre mondiale.

 

Ma famille n’a jamais compris mes douleurs et mes souffrances

elle ne comprenait pas qu’entre le beau et le laid, il y a toute une différence,

personne ne comprenait mes voyages sur les paquebots de la peine,

ni pourquoi ma vie ressemblait à une mauvaise mise en scène.  

 

Heureusement j’ai connu quelques éclaircies

j’ai cueilli quelques fleurs dans le printemps de quelques nuits.

mais si toutes les fleurs de mon jardin ont fané,

c’est que mon cœur avait bien trop souvent voyagé.

 

Alors je respire sous les larmes de mon toit,

je regarde cette photo et je repense à toi,

tu étais ma dernière chance d’arriver à destination,

mais il faut croire qu’être moche, c'est une malédiction. 

jeudi 4 juillet 2024

La fille de la lune

 



La fille de la lune

Slam Un

  

Quand je rentre le soir la lune me regarde

c'est la fille de la nuit la fille qui me garde

quand je suis assis sous mon carreau brisé,

elle me sourit, m'adresse un signe d'amitié.

 

Elle est belle, elle est blonde sous mon œil fêlé,

Elle est belle, elle est ronde, comme une fille à marier.  

Moi je l'aime la lune, je l'aime à me damner

Je l'aime si fort qu'une nuit, elle m'a condamné.  

 

La pluie tapote sur mon toit et elle toujours là,

dardant de ses rayons le pauvre type d'en bas,

j'ai parfois l'impression qu'elle est là juste pour moi

qu'entre nous existe un silencieux ébat.

 

Alors je me glisse tout au fond de mes draps,

et je pose ma main dans ce lieu où tu n'es pas

parfois sur mon front et mes joues glissent

le souvenir de ton parfum et tes lèvres réglisse.

 

Elle est belle, elle est blonde, comme les cheveux d'une dame

Elle est belle, elle est ronde, comme le ventre d'une femme !

Moi je l'aime toujours la lune, moi je l'aime à en mourir,

reviens mon coeur, mon bébé, je ferais tout pour guérir !

 

La pluie redouble sur mon regard brisé

mon lit est un bateau ivre où je suis naufragé

mais ce soir la lune ne m'écoute plus

entre les étoiles, la lune s'est perdue.  

 

Ou peut-être alors attend-elle l'amour,

à l'ombre, à l'aube, d'un nouveau jour,

et moi, je reste là, les yeux plantés vers le ciel,

d'un coup ça me revient, elle s’appelait Angèle…