J’irai
apporter un peu de pain à mon cœur
dans cette cave
où s’écoulent mes heures
dans cet
endroit où se pendent mes saisons
prisonnières
d’un bonheur qui n’a plus d’horizon.
Il est temps à
présent de franchir le pas
vers la
renaissance, ou plutôt le trépas,
j’aimerai
oublier que tu étais ma loi,
le rose de
mon ombre, mon étoile ici-bas.
Alors
j’attends le moment de la séparation,
j’hésite
entre la terre et les constellations,
tu me
retenais à ce monde, toi qui étais ma bénédiction
mais tu n’es plus
la promise d’un chevalier en perdition.
Je ferme les
yeux, tes pas dévalent le Louvre
une décennie
plus tard ma tombe s’entrouvre
ton souvenir
me tient la main, plus rien ne bouge,
maintenant c’est
la fin, l’étoile rose devient rouge…